1ère édition du « THINK TANK A NEW ROAD » : Des Acteurs de la Finance et de l’Economie planchent sur la dette des économies africaines à Abidjan

1ère édition du « THINK TANK A NEW ROAD » : Des Acteurs de la Finance et de l’Economie planchent sur la dette des économies africaines à Abidjan

305 milliards est le montant de la dette de l’Afrique. Dans un contexte de récession économique mondiale de la pandémie de la COVID-19, des acteurs de la finance et de l’économie de plusieurs pays d’Afrique et de l’Europe, se sont réunis le jeudi 06 mai 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan (Cocody-Afrique de l’Ouest), en vue de plancher sur la dette et le financement des économies africaines.

Cet évènement tenu en présentiel et en de façon virtuelle, avec comme deux panels principaux : « COÛT DE LA DETTE EN AFRIQUE : A QUELS OBSTACLES FAISONS-NOUS FACE ? COMMENT Y REMEDIER ? et LA DETTE : OUTIL AU SERVICE DE L’EMERGENCE DE CHAMPIONS NATIONAUX ET PANAFRICAINS DANS DES SECTEURS STRATEGIQUES », a permis aux intervenants entre autres la Secrétaire Générale de la Présidence du Togo, Mme Sandra JOHNSON, la Fondatrice de Global Sovereign Advisory, Mme Anne-Laure KIECHEL, le Conseiller du Ministre ivoirien Chargé des questions financières, du suivi de la dette et des risques financiers, M. Jean-Marc BROU, du Directeur Général de la BRVM et Président de l’Association des Bourses Africaines (ASEA), Félix Edoh Kossi AMENOUNVE, de l’Ancien Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en France et Directrice de One France, Mme Najat Vallaud-BELKACEM, du Ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou FOFANA, de la Directrice Générale d’Arise Ivoire, Mme Roselyne CHAMBRIER, du Directeur Exécutif en charge de l’Export de Bpifrance, Pedro NOVO, etc, de proposer une approche collaborative, transversale de réflexion sur les questions de soutenabilité des dettes et de financement des économies africaines.

Prenant la parole à l’ouverture de l’évènement, le membre du Comité Exécutif, Nicolas JEAN, Associé chez Gide Loyrette Nouel, a donné l’historique de ce Projet, qui a pour vocation de porter un plaidoyer fort, en vue de favoriser les conditions d’accès aux financements des économies africaines sur les marchés internationaux.

Les intervenants, qui ont à l’unanimité pour ambition de proposer de nouvelles formes de Partenariats Publics-Privés et des outils innovants destinés à favoriser le développement du continent africain et l’émergence de champions nationaux et panafricains.

Selon la Fondatrice de Global Sovereign Advisory, Mme Anne-Laure KIECHEL, l’Afrique représentera 2, 5 milliards d’habitants d’ici 2050 et les Institutions financières comme la Banque Mondiale, doivent reconstituer leurs stratégies pour les pays africains.

Pour le Président Directeur Général de Bloomfield Investment Corporation, Stanislas ZEZE, il faudrait plutôt repenser le modèle économique des pays africains et que les pays s’endettent au minimum et être surtout capable d’avoir des produits finis à l’exportation.

Quant au Directeur Général de la BRVM et Président de l’Association des Bourses Africaines (ASEA), Félix Edoh Kossi AMENOUNVE, le problème réel de l’Afrique n’est pas dans la dette ; mais plutôt qui la détient. Expliquant entre autres qu’il faudrait impliquer les Institutions locales afin que les Etats s’endettent localement ; intégrer les marchés capitaux et élargir l’assiette fiscale des Etats.

En effet, les intervenants aux deux panels ont dans l’ensemble affirmé qu’il faudrait investir dans la jeunesse et aider les Start-Ups, pour avoir des champions nationaux.

Par ailleurs, il est primordial de capitaliser dans les secteurs de l’Education, de la Santé, du Tourisme, etc. Egalement, la mise en place d’un Fonds de garantie avec le secteur Privé et les Institutions d’Investissements, à même de se substituer à la garantie souveraine des Etats, qui repose essentiellement sur les réserves foncières, au profit des Entrepreneurs dans l’écosystème touristique.

Notons que « A New ROAD » est une Association à but non-lucratif et apolitique souhaitant intégrer aux réflexions menées, une dimension sociale et sociétale, aux côtés des Gouvernements et de la Société civile ; approfondir le questionnement relatif à la pertinence de l’utilisation de certains ratios qui restreignent la capacité d’endettement de pays en pleine mutation économique et souhaitent que le prisme d’analyse de la question des dettes publiques africaines évolue.

 

                                                            Nadège Koffi

 

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