5 milliards de dollars d’investissement dans la zone couverte par le Sahara de la Banque Mondiale

5 milliards de dollars d’investissement dans la zone couverte par le Sahara de la Banque Mondiale

La Banque Mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande du territoire qui s’étend du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est du continent.

Cette annonce a été donnée par le Président de l’Institution, David MALPASS le lundi 11 janvier 2021 lors de son intervention au Sommet « One Planet Summit ».

« Cet investissement qui intervient à un moment crucial permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la covid-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et le changement climatique », a déclaré M. MALPASS

En effet, le Groupe de la Banque Mondiale n’a pas manqué de signaler à la suite de cette décision qu’il était le plus grand bailleur de Fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement. Une déclaration conforme avec l’engagement pris en décembre 2020, de consacrer 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années pour des Projets qui ont un impact pour le climat.

Par ailleurs, la restauration des écosystèmes dans les zones arides et désertiques d’Afrique préoccupe les Gouvernements et Institutions supranationales. Ainsi, la Banque Mondiale à la suite de la Banque Africaine de Développement (BAD), veut également y contribuer.

En Afrique cependant, l’institution de Bretton Woods n’est pas le seul acteur majeur. La Banque Africaine de Développement (BAD) lors du même sommet a aussi annoncé un Projet analogue. L’Institution multilatérale africaine de financement du développement prévoit de mobiliser 6,5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer au financement de la Grande muraille verte. Cette initiative de l’Union Africaine vise à lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique avec la création au passage de 10 millions d’emplois durables.

Notons que ces ressources permettront de mettre en œuvre une série de Programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

Rappelons que la lutte contre les changements climatiques sur le continent africain est une priorité pour plusieurs Institutions, mais aussi la Communauté Internationale, souligne-ton.

 

                                               Patrice Bantchi

 

Commentaires

Commentaires

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com