Une nouvelle vision prônée par le PDG du Groupe AIRONE pour l’Industrie du thon en Côte d’Ivoire à l’International

Une nouvelle vision prônée par le PDG du Groupe AIRONE pour l’Industrie du thon en Côte d’Ivoire à l’International

Le nouveau PDG du Groupe Airone, Sergio TOMMASINI, entend faire de l’industrie du thon en Côte d’Ivoire, une industrie axée sur l’international.

Au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 11 septembre 2020 au sein du siège de l’Entreprise Airone Côte d’Ivoire en zone 3C rue industrielle à Treichville (Abidjan-Afrique de l’Ouest), le nouveau PDG du Groupe, entouré de son équipe, a promis faire rayonner l’industrie du thon en Côte d’Ivoire, au niveau international.

« Notre vision partagée avec le Gouvernement ivoirien est une vision de coopération concrète. Je pense que la vision dans le futur est d’avoir des bateaux locaux pour la pêche, des pavillons nationaux, ce qui sera une très bonne idée pour le marché local », a déclaré M. TOMMASINI. Ajoutant que l’usine de production Airone Côte d’Ivoire dont il est en charge depuis quelques mois, est installée depuis 1994 et est la plus grande usine italienne à capital privé présente en Côte d’Ivoire d’un chiffre d’affaire de plus de 35 milliards de FCFA, avec une capacité de 10.000 tonnes de thon, qui transforme 23.000 tonnes par an, soit 150.000.000 boîtes de thon.

Pour le PDG de Airone Côte d’Ivoire, l’objectif de cet investissement est de pouvoir garantir un approvisionnement sécurisé car l’Entreprise est totalement dépendant des fournisseurs locaux. « Nous ne maîtrisons pas les prix et nous ne maîtrisons pas les approvisionnements, de sorte qu’aujourd’hui la matière première que nous travaillons, nous n’avons pas de visibilité sur cette matière première. Investir dans les pavillons ivoiriens ; nous sécuriser en terme d’approvisionnement et pourquoi pas aussi d’être en circulation pour faire de l’exportation si au moins on a nos besoins en termes de ressources halieutiques », a expliqué M. TOMMASINI.

En effet, dans cette nouvelle vision, l’équipe du PDG de Airone Côte d’Ivoire entend également investir sur le capital humain. Ce sont environ 1000 personnes dont 70% de femmes et 30% d’hommes qui sont employés par la structure. Une politique de la promotion du genre prônée par l’Entreprise.

Par ailleurs, au niveau du marché international, deux destinations principales ; à savoir l’Italie et la France d’où les Produits sont aussi distribués, mais aussi partout en Europe en plus du marché Nord-Américain, à travers plus d’une centaine de références des marques notamment, Altomar (le non plus ultra), Maremi (la gamme complète), Alba (l’alternative) et Airone (le juste compromis).

Notons que le poisson thon d’Airone Côte d’Ivoire est pêché à quelques lieux de l’usine et dans la zone ZEE de la Côte d’Ivoire puis livré à un kilomètre du port de pêche, preuve manifeste d’une politique de préservation de l’environnement contre le réchauffement climatique. Disposant d’un agrément sanitaire 120 PP attribué par les autorités ivoiriennes et reconnu par l’Union Européenne, l’entreprises est certifiée ISO 9001 ; IFS, BRC. Le laboratoire est accrédité ISO/CEI 17025 et désigné deux fois lauréat aux éditions 2002 et 2004. En tant qu’Entreprise franche, le cahier de charge est d’exporter au moins 90% de son Chiffre d’Affaire à l’extérieur. Cela permet à l’Etat d’avoir des rapatriements de devises. Leur mission est entre autres de créer des emplois, souligne-t-on.

Cette conférence de presse s’est terminée par une visite de l’usine d’une superficie de plus de 22.000 mètre carré.

Rappelons que Airone Côte d’Ivoire naît de la scission de deux unités, division fromages et division poissons, de Nuova Castelli S.p.a ; la division fromages a maintenu la dénomination précédente, tandis qu’une société ad hoc a été créée pour gérer les affaires liées à la transformation et au commerce de conserves. Le thon est principalement exporté vers l’Union Européenne (UE). Le Port de pêche d’Abidjan est également le principal port de débarquement et d’avitaillement de l’activité thonière en Afrique de l’ouest. La masse salariale engendrée par ce secteur d’activité s’élève à 22 milliards de FCFA (44 millions de dollars) entre 2007 et 2012, soit une moyenne d’environ 4 milliards de FCFA par an (08 millions de dollars), signifie t-on.

 

 

Nadège Koffi

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