7% de croissance en 2019 pour le Ghana, grâce aux performances de l’industrie extractive (source FMI)

7% de croissance en 2019 pour le Ghana, grâce aux performances de l’industrie extractive (source FMI)

Selon un communiqué de presse du Fonds Monétaire International (FMI) publié le jeudi 24 octobre 2019, le Ghana devrait enregistrer une croissance économique de 7% en 2019, grâce aux performances de l’industrie extractive.

« Après l’achèvement réussi du programme avec le FMI, les politiques des autorités sont restées prudentes et ont maintenu la stabilité macroéconomique. Néanmoins, l’exécution du budget 2019 a été difficile en raison de recettes plus faibles que prévu, de l’anticipation des dépenses au titre de certains programmes phares du gouvernement et des dépenses de sécurité imprévues reflétant les nouveaux problèmes de sécurité dans la région du Sahel […] Toutefois, le gouvernement s’est engagé à maintenir le déficit budgétaire (à l’exclusion de la restructuration du secteur financier et des coûts de l’énergie) en dessous de 5 % du PIB ainsi qu’un excédent primaire, conformément à la loi sur la responsabilité budgétaire » a indiqué le communiqué du FMI.

Par ailleurs, les raisons de cette croissance devraient être portée par les bonnes performances de l’industrie extractive et par un système bancaire renforcé ; et s’accompagner d’une hausse des réserves internationales de la Bank of Ghana, principalement grâce à l’amélioration de la balance commerciale et aux emprunts extérieurs alors que le cedi, la monnaie nationale, s’est déprécié d’environ 10 % depuis le début de l’année. Notant une hausse considérable de la dette publique (à 63% du PIB d’ici à la fin de l’année), l’Institution appelle le Gouvernement ghanéen à adopter, pour l’année 2020, un budget suffisamment strict pour limiter les besoins de financement, contenir l’accumulation de la dette et soutenir la position extérieure. Ce, tout en continuant à maintenir une politique monétaire vigilante.

Rappelons qu’en 2018, le Ghana avait décidé, sous l’impulsion du Président Nana AKUFO-ADDO, de ne pas prolonger son programme de financement de près de 918 millions de $ avec le FMI, conclu en 2015. Celui-ci visait à relancer la croissance du pays et à réduire le niveau de la dette publique.

 

Patrice Bantchi

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