Une Conférence Internationale pour les acteurs du secteur Aérien africain bientôt organisée à Paris

Une Conférence Internationale pour les acteurs du secteur Aérien africain bientôt organisée à Paris

La 8ème édition de la Conférence annuelle initiée par l’African Business Lawyers Club (ABLC), en partenariat avec le Medef International va être organisée le 18 juin 2019 au siège du Medef à Paris (55, avenue Bosquet 75007), en vue de se pencher sur les défis auxquels font face les acteurs du Secteur Aérien africain.

 

Selon un Communiqué de Presse transmis au site www.afriqueeconomie.net, la Conférence qui a pour thème : « AFRICAN AIR TRANSPORT : SKY IS THE LIMIT ? », sera l’occasion pour les acteurs du Secteur Aérien qui font face à plusieurs défis, entre autres, les taxes aéroportuaires excessivement élevées, les infrastructures souvent défaillantes, les flottes vieillissantes et le manque de collaboration entre les États, de plancher sur ces problématiques.

En effet, 75% du trafic aérien entre l’Afrique et le reste du monde est contrôlé par des compagnies étrangères. Si la mobilité aérienne entre certains pays africains a connu une nette amélioration ces dernières années, il existe encore de nombreuses disparités entre les différentes régions du continent. De nombreux défis restent à relever, le financement des infrastructures et des aéroports en particulier, la formation du capital humain, l’amélioration de la sécurité aérienne ou les stratégies commerciales des compagnies nationales africaines.

Pour la Présidente de l’ABLC, Charlène NTSIBA, l’aérien est l’un de ces sujets stratégiques pour le développement du continent et sa structure est impatiente de pouvoir contribuer à la production d’idées nouvelles. « Chaque année, nous créons une rencontre entre des Professionnels évoluant dans des secteurs différents mais souvent complémentaires. Créer la discussion entre ces derniers est un moyen de construire une intelligence collective sur des sujets africains », s’est-elle exprimée.

Par ailleurs, parallèlement, la croissance des classes moyennes, associée à leur forte mobilité devrait accroître la demande des passagers africains dans les années à venir, un marché à prendre en compte dans les prévisions. En 2018, l’Afrique représentait seulement 3% du trafic aérien mondial. Le développement de l’Open Sky pourrait faire passer le nombre de passagers africains de 100 à 300 millions à l’horizon 2035.

Notons que créé en mai 2011 sous forme d’association loi 1901, l’African Business Lawyers’ Club (ABLC) est un club réunissant de jeunes professionnels du droit des affaires. Fort de 80 membres exerçant sur les quatre continents et représentant plus de 20 nationalités, l’ABLC s’attache à promouvoir la richesse et l’actualité de la vie des affaires en Afrique à travers quatre axes notamment, la formation interne de ses membres à la pratique des affaires en Afrique, la formation externe à l’attention des étudiants et professionnels établis en Afrique, la sensibilisation des investisseurs intéressés par l’Afrique sur la richesse et la qualité de l’environnement des affaires du continent et, enfin, la sensibilisation des différentes parties prenantes sur la nécessité de s’adapter aux standards internationaux.

Rappelons que malgré la signature de l’accord de Yamoussoukro en 1999, témoignant d’une volonté des Institutions panafricaines de libéraliser le ciel africain et de construire progressivement un marché unique, le Secteur Aérien peine à prendre son envol en Afrique. Projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA), le Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) est une de ces initiatives qui vise à libéraliser l’aviation civile sur le continent et à terme favoriser l’intégration économique à travers la création d’un Open Sky.

 

Nadège Koffi

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