LES INDICES DU ZIMBABWE STOCK EXCHANGE CONNAISSENT LES PLUS FORTES PROGRESSIONS SUR LES MARCHES AFRICAINS EN 2017

LES INDICES DU ZIMBABWE STOCK EXCHANGE CONNAISSENT LES PLUS FORTES PROGRESSIONS SUR LES MARCHES AFRICAINS EN 2017

Le Zimbabwe a abrité les plus fortes croissances des indices sur les marchés financiers africains. Ainsi, le Zimbabwe Ressources et le Zimbabwe Industriels, qui regroupent des catégories précises d’entreprises sur le Zimbabwe Stock Exchange, ont connu des hausses respectives de 143,3% et 128,7% sur la période de 12 mois s’achevant le 29 décembre 2017.

Il faut dire que, dans un contexte de relâchement de la croissance économique en Afrique, la performance des indices boursiers de la région a été assez vigoureuse. Le NSE 30, qui regroupe le top 30 des capitalisations de la bourse de Lagos, a connu une amélioration de sa valorisation, de près 47%, tandis que l’ensemble du marché financier nigérian affichait une progression de 42,7%.

Pourtant, on ne peut s’empêcher de traiter le cas zimbabwéen de manière singulière. Une analyse rapide pourrait être portée à dire que la « mise en retraite » de celui qui était encore président du pays au début de troisième trimestre 2017 est pour beaucoup dans ce sentiment positif. Mais des données collectées sur African Markets montrent bien que la progression des indices boursiers du Zimbabwe Stock Exchange, a débuté bien avant les situations qui ont conduit au départ de l’ancien président du pays.

Certaines analyses suggèrent, que l’attrait des investisseurs pour les actifs boursiers au Zimbabwe, est venu de ce qu’avec l’introduction de la monnaie-trésor (bond émis par l’Etat pour redonner de la liquidité au marché local), les seuls actifs vraiment tangibles et quantifiable de manière certaine étaient les actions des sociétés cotées. Celles ayant continué de générer de la marge, quoiqu’en baisse, était le seul endroit où on pouvait faire des placements.

L’explication est logique, mais reste difficile à appliquer notamment pour les autres marchés financiers de même taille. En Côte d’Ivoire par exemple, l’indice BRVM Composite (qui regroupe toutes les sociétés cotés sur le marché financier de l’UEMOA), a affiché la plus forte régression des indices africains (-14,7%) sur la période de référence.

 

(Source Agence Ecofin)

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