5ème édition de la Journée Internationale de l’Arganier 2025 : l’Arganier en levier concret de résilience climatique et d’autonomisation économique des femmes et des jeunes pour le mois de mai au Maroc

5ème édition de la Journée Internationale de l’Arganier 2025 : l’Arganier en levier concret de résilience climatique et d’autonomisation économique des femmes et des jeunes pour le mois de mai au Maroc

Le Royaume du Maroc célébrera, le 10 mai 2025, la cinquième édition de la Journée Internationale de l’Arganier, proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2021 (résolution A/RES/75/262), sous le thème « L’ARGANIER, UN LEVIER POUR ATTENUER LES EFFETS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ».

Dans un communiqué de presse transmis le mercredi 07 mai 2025 au média en ligne www.afriqueeconomie.net par le service communication de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), cette Journée honore un pilier du patrimoine naturel et culturel marocain, reconnu par l’UNESCO comme Réserve de Biosphère et patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Organisée par le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et leurs Partenaires, cette édition mettra en lumière les fonctions écologiques, économiques et socio-culturelles de l’Arganier, tout en soulignant son rôle dans la lutte contre la désertification, la préservation des sols et la régulation climatique.

« L’Arganier incarne bien plus qu’un arbre ; constitue un rempart vivant contre la désertification. En préservant cet écosystème unique, nous protégeons non seulement une biodiversité exceptionnelle, mais nous renforçons aussi les moyens de subsistance des communautés locales, en particulier des femmes rurales, gardiennes de ce savoir-faire millénaire », déclare la Directrice Générale de l’ANDZOA, Mme Latifa YAAKOUBI. Indiquant que l’action de l’ANDZOA s’inscrit dans une logique de co-construction avec les populations locales. « En soutenant les acteurs locaux et en fédérant les synergies, nous transformons l’Arganier en levier concret de résilience climatique et d’autonomisation économique des femmes et des jeunes », explique-t-elle.

En effet, plusieurs activités meubleront le mois de mai, entre autres le 10 mai 2025, l’ANDZOA et l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) organisent à Agadir une rencontre scientifique consacrée à la restitution des résultats du programme de recherche scientifique réalisés dans le cadre du programme de Développement de l’Arganiculture dans les Zones dégradées (DARED) cofinancé par le Fonds Vert pour le Climat et l’Agence pour le Développement Agricole (ADA) ; une seconde rencontre scientifique se tiendra le 12 mai 2025 à la Faculté Pluridisciplinaire de Taroudant autour des interactions entre l’arganier, la biodiversité et le développement durable ; côté culture et gastronomie, l’hôtel Al Moggar à Agadir accueillera du 08 au 12 mai 2025 le Souss Gastro Festival, organisé par l’Association ISRAE des Arts Culinaires, etc.

Par ailleurs, cette célébration s’inscrit pleinement dans la dynamique impulsée par les stratégies nationales « Génération Green 2020-2030 » et « Forêts du Maroc 2030 », lancées en 2020 sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. Le Souverain avait alors appelé à « une consolidation des acquis réalisés dans le domaine agricole et à la création de nouvelles activités génératrices d’emplois et de revenus, notamment en faveur des jeunes en milieu rural ». Ces deux stratégies convergent autour d’un Programme ambitieux de développement de l’Arganiculture, qui vise la mise en valeur de 10.000 hectares dans les régions de Souss-Massa, Marrakech-Safi et Guelmim-Oued Noun.

Tout au long du mois de mai, l’ANDZOA maintient cette mobilisation à travers l’organisation des sessions de formation destinées aux femmes des coopératives et aux membres des Associations Provinciales des Ayants Droits. Ces sessions porteront sur la conduite technique de l’Arganiculture, la gestion durable des ressources, l’Entrepreneuriat féminin, le Leadership communautaire et le co-management des forêts.

Notons que cette mobilisation repose également sur l’implication active des Professionnels du secteur, réunis au sein de la Fédération Interprofessionnelle de la Filière de l’Argane (FIFARGANE), qui œuvrent à structurer et à promouvoir la filière à l’échelle nationale et internationale. À travers cette synergie entre institutions publiques, acteurs de terrain et interprofession, le Maroc affirme sa vision proactive du développement durable, où l’écosystème arganier, fort de ses 830 000 hectares, demeure au cœur des politiques conciliant protection de la biodiversité, sécurité alimentaire et équité sociale.

                                                     Nadège Koffi

 

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