<strong>Market Days de l’Africa Investment Forum 2024 du 04 au 06 décembre à Rabat/Le Président du Groupe de la BAD, Akinwumi A. ADESINA : « </strong><strong>L’objectif de l’Africa Investment Forum est d’aider les Investisseurs à prendre des décisions d’investissement éclairées sur les Projets en Afrique »</strong>

Market Days de l’Africa Investment Forum 2024 du 04 au 06 décembre à Rabat/Le Président du Groupe de la BAD, Akinwumi A. ADESINA : « L’objectif de l’Africa Investment Forum est d’aider les Investisseurs à prendre des décisions d’investissement éclairées sur les Projets en Afrique »

Faire progresser les Projets à fort impact vers leur bancabilité, lever des capitaux et accélérer la clôture des transactions, tels sont les objectifs que s’est assigné le Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Akinwumi A. ADESINA le mercredi 04 décembre 2024 à Rabat (Maroc), face aux participants du Market Days de l’Africa Investment Forum.

Cet évènement qui se tient du 04 au 06 décembre 2024 à Rabat sous le Haut Patronage de SEM le Roi du Maroc, Mohammed VI, voit la participation de Partenaires Institutionnels, Techniques et des Acteurs du monde de la Finance.

Selon le Président de la BAD, le développement accéléré de l’Afrique nécessite une plus grande mobilisation des capitaux privés. « Nous devons faire en sorte que les capitaux puissent être déployés pour saisir les opportunités qui se présentent en Afrique. L’Afrique représente une opportunité d’investissement unique qui ne peut être ignorée. Ne vous contentez pas de me croire sur parole, fiez-vous aux données », a-t-il déclaré. Indiquant que la population du continent doublera pour atteindre 2,4 milliards d’ici à 2050 ; ce sera l’équivalent de la population combinée de la Chine et de l’Inde aujourd’hui.

En effet, l’Afrique regorgera de demandes sans précédent de biens et services de consommation, de services numériques, ainsi que de logements, la demande de logements devant représenter une opportunité d’investissement de 1.400 milliards de dollars. La taille du marché africain de l’alimentation et de l’Agriculture atteindra 1.000 milliards de dollars d’ici à 2030 ; la demande d’infrastructures présente une opportunité d’investissement d’au moins 170 milliards de dollars par an, de l’énergie aux transports, en passant par les infrastructures numériques, l’eau et l’assainissement.

Par ailleurs, une enquête menée cette année auprès des gestionnaires d’actifs par l’Africa Private Equity Capital Association Survey montre que 85 % des Investisseurs Institutionnels prévoient d’augmenter l’allocation de capitaux privés dans les deux prochaines années. De plus, 52 % des Investisseurs Institutionnels s’attendent à ce que les capitaux privés en Afrique soient plus attractifs que dans les autres marchés émergents d’ici à cinq ans.

Pour M. ADESINA, l’Afrique est devenue la destination privilégiée des Investisseurs dans la course aux rendements liés à l’essor de la transition énergétique mondiale. « L’Afrique détient 95 % du chrome, 90 % des métaux du groupe du platine, deux tiers des réserves mondiales de cobalt, 30 % du lithium et du manganèse, et 20 % du graphite ; tous essentiels pour la transition verte, depuis les véhicules électriques jusqu’aux systèmes de stockage d’énergie par batteries. La taille du marché des véhicules électriques et des systèmes de stockage d’énergie par batteries passera de 7.000 milliards de dollars en 2030 à 59.000 milliards de dollars d’ici à 2050 », révèle le Président de la BAD. Invitant les participants à ce Forum à saisir les excellentes opportunités d’interactions entre Entreprises et les Tables Rondes passionnantes sur la manière d’accroître les opportunités d’investissement en Afrique, car les salles de transactions sont prêtes ; les promoteurs de Projets sont prêts ; les Investisseurs sont prêts, les Gouvernements sont prêts et l’Afrique est bancable.

Le Forum à Rabat durant les trois jours, c’est 41 salles de transactions (boardrooms) sur des opportunités de Projets en Afrique. 1.707 Investisseurs de plus de 200 Institutions, au niveau mondial, qui ont obtenu un accès aux salles de transactions et viennent de 83 pays.

Notons que Africa50 a lancé son Fonds d’accélération pour les Infrastructures en Afrique doté de 500 millions de dollars, atteignant sa première clôture financière avec 15 investisseurs Institutionnels africains. L’Alliance pour l’Infrastructure verte en Afrique (AGIA), lancée par la BAD, a obtenu le soutien du G7 pour mobiliser 10 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes en Afrique. Le lancement par la BAD de capital hybride, ce qui est une première pour une banque multilatérale de développement, avec une émission de 750 millions de dollars, a été souscrite huit fois à hauteur de six milliards de dollars.

Rappelons qu’au cours des cinq dernières éditions, l’AIF a mobilisé 180 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour l’Afrique. Il a bouclé des transactions d’une valeur de 30 milliards de dollars et continue d’accélérer la clôture financière de nombreux autres Projets.

                                                                    Nadège Koffi

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