Elles sont ivoiriennes, toutes deux Artistes dans un domaine bien différent de style artistique, mais comme arme de prestance le micro.
Tyrane MONDENY, Artiste Chanteuse Percussionniste et Fatouma SORO, Etudiante en master 1 Gestion de Projets et en master 1 de marketing publicité et passionnée de Cinéma et de Slam, ce sont ces deux passionnées de la Culture qui sont en train de propulser la Culture ivoirienne sur l’échiquier du continent africain et même international.
Leur amour pour la Culture débute pour Tyrane en 2015. De son vrai nom Fofana MONDENY, elle a fait le choix de ce style musical parce qu’elle pense qu’en tant Artiste ivoirienne et surtout africaine elle a le devoir de valoriser sa culture. « Nous regorgeons de magnifiques rythmes et danses toutes aussi magnifiques. Je parle beaucoup de la Femme, de l’enfant, de la Jeunesse, de la vie, de tout ce qui nous entoure, etc », déclare Tyrane MONDENY lors de l’interview avec le média en ligne www.afriqueeconomie.net .
En effet, l’Artiste ivoirienne a déjà sorti plus de cinq singles et son 1er album sera disponible début 2024. Ayant eu plusieurs distinctions dont la plus grande a été le Prix de la « Meilleure Artiste de l’Afrique du Nord » au AFRIMA AWARD à Lagos en 2016.
Par ailleurs, cette distinction a eu écho auprès des Initiateurs de la 1ère édition du Festival « HASSANI MUSIC &CO » au Maroc tenu les 27 et 28 mai 2023 au Théâtre Mohamed V de Rabat et à Harhoura, qui ont bien voulu la mettre en tête d’affiche de cet évènement international, avec d’autres Artistes de la sous-région et de l’Espagne, des noms de l’Artiste Sallam Yamdah Mnat Aichata de la culture Hassani et de l’Artiste Maria Toledo représentant l’Espagne et le Flamenco.
Une tournée prochaine de deux mois en Allemagne et en France est prévue à partir de juillet 2023 et l’Artiste ivoirienne souhaite encore plus valoriser les rythmes traditionnels ivoiriens, en essayant de les fusionner avec de la musique d’ailleurs pour internationaliser la culture ivoirienne.
Quant à Fatouma SORO, passionnée de Cinéma et de Slam, elle fait sa première scène le 08 mars 2019 et pense ne pas avoir choisi le Slam, mais plutôt rencontrer ce style. « Je dirai que nous nous sommes rencontrés au carrefour la vie et nous avons décidé de faire chemin ensemble », révèle la Slameuse ivoirienne SORO.
Pour elle, la définition du Slam est un Art qui consiste à écrire et déclamer des textes poétiques. C’est avant tout, l’expression des sensations. Miss SORO indique que cet Art qu’elle a décidé d’exercer à côté de ses études qu’elle effectue, nourrit son « Homme ».
Ayant participé à plusieurs événements dont les plus grands sont, entre autres le Sommet mondial des filles 2022 (en ligne), le Festival Afriky Mousso en 2021, le Festival génération à venir en 2022, Ecritude en 2022 et dernièrement, le Festival « HASSANI MUSIC &CO » au Maroc tenu les 27 et 28 mai 2023 au Théâtre Mohamed V de Rabat et à Harhoura, où Fatouma SORO a marqué les organisateurs et le Public.
Notons que les thèmes de ses slams sont portés sur tous les problèmes de la vie en société mais une particulière pour la condition féminine et les enfants sans abris. Comme Projet à court terme, Fatouma SORO prépare son premier single et invite son public à ne pas abandonner leurs rêves et de ne pas écouter « les bruits de couloirs ».
Rappelons que le Festival, initiative de l’Artiste Internationale Marocaine, Sofia MESTARI et de la Présidente de l’Association « Musique et Cultures Sans Frontières », Mme Asmaa ESSALLAMI, a pour vocation la célébration de la diversité culturelle, de l’expression artistique et des valeurs d’ouverture et de tolérance si chères au Royaume du Maroc. Il met en lumière une culture populaire qui incarne l’ancrage Africain. Le Festival « Hassani Music&co » s’inscrit dans une démarche solidaire envers les enfants victimes de malformations cardiaques en soutenant l’Association « Les Bonnes Œuvres du Cœur » dont le Fondateur est le Professeur Said Ejjennane et la Présidente d’Honneur est Son Altesse Royale La Princesse Lalla Meryem.
Dossier réalisé par Nadège Koffi