Elections à la Présidence du GIEC 2023 : Le belge Pr Jean-Pascal VAN YPERSELE dévoile son programme de campagne à la Côte d’Ivoire

Elections à la Présidence du GIEC 2023 : Le belge Pr Jean-Pascal VAN YPERSELE dévoile son programme de campagne à la Côte d’Ivoire

Le belge Pr Jean-Pascal VAN YPERSELE a décidé de dévoiler ce mercredi 17 mai 2023 à la Résidence de l’Ambassadeur du Royaume de la Belgique en Côte d’Ivoire à Cocody (Abidjan-Côte d’Ivoire) son programme de campagne à la Côte d’Ivoire.

Au cours d’une Conférence de presse avec la Presse nationale ivoirienne qui a été coordonnée par le Premier Secrétaire de l’Ambassade de la Belgique en Côte d’Ivoire, M. Akos HERMAN, que le candidat de la Belgique au Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a donné le motif de sa venue en Côte d’Ivoire, ensuite planté les actions et stratégies envisagées lorsqu’il serait élu à la tête de l’Organisation au soir du 28 juillet 2023 à Nairobi.

Selon Pr YPERSELE, le motif de sa visite en Côte d’Ivoire est de rencontrer les autorités ivoiriennes (Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et le Ministère des Eaux et Forêts) afin d’avoir leur appui lors des élections prochaines devant se tenir du 24 au 28 juillet 2023 à Nairobi (Afrique de l’Est), mais aussi connaître les réalités de la Côte d’Ivoire face au changement climatique. « L’Afrique est vulnérable au changement climatique ; il nous faut apporter notre aide », a déclaré le candidat belge au GIEC. Indiquant qu’il sera engagé à trois points essentiels, notamment être la voix mondiale du climat ; le meilleur lien entre la science et les décideurs politiques et enfin faire du GIEC, une Organisation plus inclusive, plus dynamique et plus pertinente.

En effet, Pr YPERSELE se dit prêt à représenter les pays du Nord et du Sud ; les citoyens et les sciences intermédiaires et également favoriser l’élaboration de politiques et d’actions décisives. Ajoutant que son ambition à la Présidence du GIEC est d’augmenter le nombre de scientifiques des pays en voie de développement, augmenter le nombre de Femmes au sein de l’Organisation, la participation de Jeunes pour un nouveau dynamisme au sein du GIEC, mettre des systèmes d’alertes précoces dans les pays, réorienter les flux financiers au niveau du Fonds vert (surtout en faveur des pays en voie de développement), etc.

Par ailleurs, le Changement climatique va entraîner entre autres la disparition de certaines espèces animales, la réduction et production des cultures, l’augmentation de la morbidité et de la mortalité, l’humidité de l’air à notre corps, des effets indirects (maladies indirectes, inondations, etc).

Pour le Pr Climatologue et de Développement Durable (UCLouvain), il est important de ne pas dépasser les 1,5°. Des risques clés sont à craindre et prévoir, entre autres la réduction de la croissance économique, les couches de difficultés, l’insécurité et l’indisponibilité en eau, etc. « Il faudrait s’adapter, réduire les risques, respecter l’objectif de limitation », explique Pr YPERSELE.

Notons que le Pr Jean-Pascal VAN YPERSELE, Vice-Président du GIEC (2008-2015), 40 ans d’expérience en Science du Climat et en Diplomatie, Fondateur de la Plateforme Wallonne pour le GIEC, etc ; à la tête du GIEC 2023 sera le 2ème scientifique du GIEC et le 1er Président francophone du GIEC ; trois autres candidats font partie des candidats aux élections à Nairobi en juillet prochain.

Rappelons que créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) est représentée par 195 pays des Nations Unies et a pour mission de rendre compte de l’état des connaissances scientifiques relatives à l’évolution du climat mondial, ses impacts, chargé d’évaluer l’ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours.

                                                               Nadège Koffi

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