Marcelin GBAZAÏ, de l’Afrique à Ambassadeur du « Vivre Ensemble » au Canada

Marcelin GBAZAÏ, de l’Afrique à Ambassadeur du « Vivre Ensemble » au Canada

Originaire de la Côte d’Ivoire, plus précisément de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, l’ivoirien Marcellin GBAZAÎ né le 15 octobre 1983, aujourd’hui un Saguenay pure du Canada est arrivé au Québec il y a de cela 11 ans (septembre 2004) où il quitte le pays d’origine, après avoir étudié et enseigné la danse en France.

L’histoire de son immersion et son intégration spéciale et des plus fulgurantes se dessine lors d’une rencontre avec une saguenéenne dans un cours, qui l’avait invité à venir donner des ateliers au Québec. « Je suis tombé en amour avec la région », dit celui qui se considère aujourd’hui comme un « Bleuet pure laine ». 

Des Projets, Activités et Actions menés depuis plusieurs années au Canada

Le Jeune Marcelin GBAZAÏ est un jeune homme très ambitieux, courageux et surtout au « grand cœur ». Depuis plusieurs années, il a décidé de poser des actes humanitaires et sociales dans sa communauté (Saguenay, Chicoutimi, etc) et bien loin sur son continent. Des exemples, il y en a plusieurs entre autres l’ouverture d’une épicerie de produits africains à Chicoutimi, entre 2013 et 2016 ; en juin 2021, il a aussi organisé un évènement « La vie des Noirs compte » à Saguenay ; il enseigne également depuis plusieurs années la danse dans des écoles et des garderies. Pour son côté humanitaire et social, GBAZAÏ a décidé de faire des dons à des écoles sportives en Afrique ; participer à des dons de charité pour des ONG sur le continent africain, etc.

Sa vie dans la période de crise sanitaire mondiale

Devenu chauffeur de taxi pendant la pandémie, Marcellin GBAZAÏ se sert de sa voiture pour sensibiliser ses clients au « vivre-ensemble ». « Je ne suis pas un prêtre catholique, donc c’est de l’évangélisation, mais pas pour parler de Dieu, pour parler de l’être humain, du vivre-ensemble », déclare d’un brin d’humour l’ivoirien Marcelin.

En effet, seul chauffeur de taxi noir à Saguenay, Marcellin GBAZAÏ profite de sa voiture pour briser les barrières et les réticences que certains de ses clients peuvent avoir envers les immigrants. « Souvent, je fais des blagues ; je leur dis que je suis né à Chibougamau ou en Acadie. Alors, là, ça part à rire et la conversation commence » explique le conducteur

Par ailleurs, s’il estime que les Saguenéens sont profondément gentils, il mentionne néanmoins que certains préjugés racistes persistent ; et ces préjugés, à quoi il les attribue ? Principalement à de l’ignorance. 

Son concept du « Vivre Ensemble »

Je suis préoccupé par le partage entre les cultures et le « vivre-ensemble » et j’essaie de faire que toutes mes actions convergent dans cette direction. « Que ce soit par la musique, la danse ou les affaires, je souhaite dynamiser mon milieu de vie et faire en sorte que les gens de toutes les origines entrent en contact, échangent entre eux et se comprennent un peu mieux », révèle l’ivoirien GBAZAÏ. Indiquant faire des Ateliers et des Conférences dans les écoles et dans les Organismes Communautaires, et disposant d’un Groupe de musique africaine, où il organise des dégustations de Produits alimentaires de tous les continents et encourage les jeunes immigrants dans leurs Projets et s’impliquant dans certaines Fondations caritatives.

Projets futurs pour son continent, plus particulièrement son pays la Côte d’Ivoire

Interrogé par le site www.afriqueeconmie.net dans ce mois de juin 2022, Marcelin GBAZAÏ a des Projets imminents pour son pays la Côte d’Ivoire et envisage atterrir sur le sol de ses ancêtres dans les mois à venir. « Oui des Projets en Afrique j’en ai beaucoup ; faire des échanges, créer un pont pour les jeunes artistes entre le Canada et la France ; donner la chance aux jeunes danseurs et danseuses, etc. Faire aussi découvrir des artistes africains émergents pour des concerts au Canada ; trouver des Fonds ; construire une bibliothèque là où j’ai eu à faire mon cursus scolaire en Côte d’Ivoire, etc », nous donne la primeur de ses Projets. Ajoutant qu’ilfaut se parler d’avenir parce que c’est en améliorant notre connaissance de l’autre que les barrières entre les cultures s’abaisseront petit à petit.

                                                                      Nadège Koffi

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