COP 15 : Le Maroc dévoile sa politique de lutte contre la désertification et salue « L’initiative d’Abidjan »

COP 15 : Le Maroc dévoile sa politique de lutte contre la désertification et salue « L’initiative d’Abidjan »

Avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de 17% assuré par l’Agriculture, le Royaume du Maroc est l’un des pays africains qui a su anticiper sur les problématiques de la Désertification et de la Sécheresse, grâce au leadership de Sa Majesté le Roi du Maroc Mohammed VI.

Dans le cadre de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) qui se tient du 09 au 20 mai 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire de Cococdy (Abidjan-Côte d’Ivoire), sous le thème : « TERRES, VIE, PATRIMOINE D’UN MONDE PRECAIRE VERS UN AVENIR PROSPERE », une Conférence de Presse a eu lieu avec l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, SEM Abdelmalek KETTANI, accompagné du Chef de Division des Etudes, de la Programmation et de la Coopération au Ministère marocain des Eaux et Forêts, M. Khalid CHERKI, ce lundi 16 mai 2022 au sein de la salle de presse de cette COP 15, avec la Presse nationale et Internationale, en vue de présenter les actions menées par le Royaume du Maroc, pour les questions de Désertification qui touchent la planète entière.

En effet, unique plateforme de discussions pouvant déboucher sur un accord international juridiquement contraignant sur la gestion durable des terres, la COP 15 qui réunit Dirigeants de haut niveau, Gouvernements, Institutions, Secteur Privé, Partenaires stratégiques et Société civile, a pour objectif général de léguer un héritage pratique pour promouvoir la gestion durable des terres, en vue d’anticiper les effets de la désertification.

Selon l’invité de cette Conférence de Presse, SEM KETTANI, cette COP 15 puise sa légitimité et son objectif de trois faits majeurs, notamment cette Conférence se déroule en terre africaine, reconnue comme étant la région la plus affectée par la désertification et qui endure manifestement l’impact du changement climatique ; la nécessité de concevoir et de mettre en œuvre des Plans de relance post COVID-19, qui constitue l’une des plus grandes crises de l’histoire contemporaine à laquelle l’humanité ait été confrontée ; l’impératif de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), y compris la neutralité de dégradation des terres qui offre un meilleur rapport coût-bénéfice et fournit des avantages multiples pour l’atténuation du changement climatique, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Des actions concrètes ont été engagées depuis plusieurs années au Maroc entre autres l’élaboration et l’actualisation périodique des plans d’action et des stratégies sectorielles qui servent d’outils de planification programmatique des différentes parties prenantes ; le renforcement du cadre institutionnel et de gouvernance et l’instauration de mécanismes de coordination et de formes de partenariat avec les Institutions concernées par la gestion durable des terres, etc.

Par ailleurs, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, le Plan Maroc Vert, le Programme Forestier National, le Plan National de l’Eau et la politique des barrages sont autant d’expression de cette mobilisation de lutte contre la problématique, au niveau du Royaume chérifien. « L’accélération de la mise en œuvre des Programmes de la lutte contre la désertification et la gestion durable des terres, tant sur le plan régional que national devient actuellement une nécessité impérieuse. L’aspect financier se positionne en tant qu’élément central pour l’implémentation des dispositions de la Convention », exhorte l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire. Saluant « L’Initiative d’Abidjan », lancée lors du Sommet des Chefs d’Etat et des Gouvernements tenue le 09 mai 2022, le Maroc forme le souhait qu’elle soit la Plateforme d’une mobilisation soutenue et pratique, afin de traduire les engagements politiques en actions concrètes.

Notons que la coopération Sud-Sud entre le Maroc et la Côte d’Ivoire en matière d’Agriculture est lancée, avec un Partenariat qui a été tissé avec l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, dans le domaine de l’Agriculture.

Rappelons qu’après un démarrage difficile marqué par un contexte sanitaire lié à la pandémie, l’Agriculture nationale marocaine a fait montre en 2021 de performances dépassant les prévisions, avec un rebond de la récolte céréalière couplé à une nouvelle campagne qui s’annonce prometteuse. Malgré une pluviométrie comparable à une campagne normale, la campagne 2020-2021 se situe parmi les meilleures campagnes des dix dernières années, se distinguant par une bonne répartition temporelle de pluviométrie et une occurrence avec les stades clés de développement des céréales.

 

Nadège Koffi

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