COP 15 à Abidjan : 3,2 milliards de personnes affectées par la dégradation des terres sur la planète, les acteurs de l’écosystème en réflexion à Abidjan

COP 15 à Abidjan : 3,2 milliards de personnes affectées par la dégradation des terres sur la planète, les acteurs de l’écosystème en réflexion à Abidjan

Ce sont 3,2 milliards de personnes qui sont affectées par la dégradation des terres sur la planète selon le rapport de la COP 15, des Nations Unies.

Dans le cadre de cette COP 15, qui se tient du 09 au 20 mai 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan (Cocody-Côte d’Ivoire), sous le thème : « TERRES, VIE, PATRIMOINE D’UN MONDE PRECAIRE VERS UN AVENIR PROSPERE », plus de 5000 participants, acteurs de l’écosystème de l’environnement durable vont plancher afin dans un premier temps d’apporter un nouvel élan politique aux délibérations des Parties, ensuite faire progresser le Programme de neutralité en matière de dégradation des terres et enfin attirera spécifiquement l’attention pour se concentrer sur les questions de sécheresse et de restauration des terres.

    

En effet, pour la journée du 09 mai 2022, qui marquait la cérémonie d’ouverture de la COP 15, nous avons assisté au Sommet des Chefs d’Etat africains, avec la participation de la Vice-Secrétaire des Nations Unies, Mme Amina MOHAMMED, du Secrétaire Exécutif de la Convention, M. Ibrahim THIAW et du Président de la République du pays hôte, SEM Alassane OUATTARA, de la Côte d’Ivoire, qui se sont tous exprimés sur l’urgence et l’implication de tous les acteurs du système, à se mobiliser à plusieurs niveaux pour lutter contre la désertification et la sécheresse sur la planète.

  

Par ailleurs, il sera important entre autres, d’adopter des politiques qui soutiennent la résilience des populations, notamment les plus vulnérables ; accélérer la mise en œuvre des décisions majeures de l’Accord de Paris sur le climat ; réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre, et à tenir l’engagement de mobiliser 100 milliards de dollars US par an, afin d’aider les pays en développement à réussir leur adaptation au changement climatique et leur transition énergétique.« Notre Sommet doit être celui de l’espoir, de la mobilisation collective des Etats et des Partenaires au développement, en faveur des initiatives de restauration des terres et de reconstitution du patrimoine forestier de nos pays », a déclaré SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.

En ce qui concerne la représentation du genre dans ce Sommet, un Caucus du genre, avec comme Marraine la 1ère dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique OUATTARA, et comme invitée la 1ère dame du Congo, Mme Denise TCHISEKEDI, qui s’est voulu une plateforme de soutien aux initiatives et un catalyseur de la mise en œuvre du Plan d’action pour l’égalité des sexes au niveau des pays, ainsi qu’à contribuer à l’autonomisation des Femmes agricultrices. « Comme vous le savez, les Femmes constituent l’un des maillons les plus importants de la société et des actrices de premier plan dans le domaine de l’Agriculture. En effet, parce qu’elles entretiennent un rapport direct avec la terre, les femmes doivent bénéficier d’une attention particulière de la part des Gouvernements, des Nations Unies, des bailleurs de Fonds et de tous », a invité Mme Dominique OUATTARA, aux décideurs.

Pour la Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Amina MOHAMMED, du fait de la COVID-19, l’écart s’élargit pour les Femmes, au niveau de l’accès aux terres. Il est donc urgent de mettre en place des mécanismes de financement pour le genre, dans les capitales et régions.

Notons que pour « l’Initiative d’Abidjan », qui pour sa mise en œuvre coûtera environ 1,5 milliards de dollars pour les cinq premières années et lancée par SEM Alassane OUATTARA, contribuera à la protection des forêts et des paysages et à l’amélioration de la capacité des communautés à absorber et à faire face aux chocs découlant des impacts du changement climatique aggravés par la dégradation des paysages. De 2022 à 2027, quatre composantes du Programme assureront que la transformation structurelle est entreprise en Côte d’Ivoire pour assurer un avenir meilleur entre autres, lutter contre la déforestation et la restauration des forêts et des paysages dégradés par l’Agriculture ; rendre les chaînes de valeurs existantes plus durables et sans déforestation, etc.

Rappelons que la sécheresse est un phénomène naturel dont la persistance sur des mois ou des années, peut affecter de vastes étendues de terres. La sécheresse a des impacts sur la vie des populations et l’économie des pays touchés. Au cours des deux dernières décennies, les Nations Unies ont estimé à 1,5 milliards, le nombre de personnes touchées par la sécheresse et engendrant des pertes économiques d’au moins de personnes touchées par la sécheresse et engendrant des pertes économiques d’au moins 124 milliards de dollars.

 

                                                               Nadège Koffi

Commentaires

Commentaires

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com