3ème édition du Sommet des AfricTivistes 2021 : Trois jours de réflexions à Abidjan, afin d’interpeller les Dirigeants africains à développer l’Internet

3ème édition du Sommet des AfricTivistes 2021 : Trois jours de réflexions à Abidjan, afin d’interpeller les Dirigeants africains à développer l’Internet

Environ une centaine d’activistes venus de plusieurs pays du contient africains sont réunis du 11 au 13 novembre 2021 à Abidjan (Côte d’Ivoire-Afrique de l’Ouest), afin de mener des réflexions pertinentes, ce qui devrait contribuer à interpeller les dirigeants africains à se pencher sur le développement d’Internet en Afrique.

Cette rencontre qui a pour acteurs des blogueurs, des influenceurs, des journalistes, etc, entre dans le cadre de la 3ème édition du Sommet des AfricTivistes, avec comme thème : « PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT ET LA GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE DE L’INTERNET EN AFRIQUE », a vu la participation du Représentant du Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. YAMEOGO.

Selon le Président des AfricTivistes, Cheick FALL, ce réseau d’influence et d’acteurs de changement, qui en juin 2018 à Ouagadougou (Burkina Faso), lors de son 2ème Sommet, ont pu lancer un appel au Président du Burkina Faso, Roch KABORE, invitant à une collaboration et co-construction entre les autorités, les dirigeants, les décideurs africains et la société civile. « A la fin de ce Sommet d’Abidjan, une déclaration d’Abidjan, va permettre d’orienter les politiques, sur la transformation digitale du continent africain. Internet est le catalyseur pour porter le continent africain », déclare M. FALL. Indiquant que des Projets numériques sont en train d’être formalisés pour le réseau AfricTivistes, ce qui sera une force dans le combat engagé, du fait du manque de matériels en connexion internet sur le continent africain et exhortant tous les acteurs à être unis au niveau des idéaux afin d’arriver à réussir la lutte.

Le Vice-Président d’AfricTivistes, M. Cyriac GBOGOU, a remercié les participants, et invité à faire sortir un rapport concret qui servira de boussole et surtout d’interpellation aux dirigeants africains.

Pour le représentant du Président de la BAD, M. YAMEOGO, il est important de renforcer le réseau avec les AfricTivistes, c’est pourquoi son Institution est prête s’engage à une collaboration spécifique et gagnante-gagnante, à l’horizon 2022-2027. Ajoutant qu’il faudrait renforcer le plaidoyer sur les questions liées entre autres à l’Energie, l’Agriculture, etc.

En effet, Internet est un nouvel espace du débat public et citoyen ; il favorise la réflexion collective en permettant l’émergence libre d’idées de développement adaptées et adoptées. Elle constate qu’il existe un besoin urgent de soutien substantiel et significatif pour aider au développement de l’internet sur le continent. L’on peut espérer compter sur sa jeune population grâce à l’utilisation des technologies numérique

Par ailleurs, il apparaît donc urgent de donner au citoyen la possibilité de partager leurs opinions et de prendre part aux débats publics afin qu’il se sente concerné par le développement de leur pays et du continent en général.

Notons que ce Sommet hybride, sera aussi l’occasion de s’interroger sur les scénarios des futurs possibles pour le développement d’internet ainsi que les civic tech en Afrique. Il permettra de réfléchir sur les différentes questions liées aux mécanismes systémiques et institutionnels de gouvernance d’internet pour un écosystème plus juste et plus respectueux des droits humains. Ainsi, #Abidjan2021 s’articule autour des mots clés, notamment la Gouvernance d’internet, la valeur et sécurité de l’information, l’intégration africaine, la mutualisation, la consolidation, la maturité, le développement d’internet et scénario des futurs possibles.

  

Rappelons qu’AFRICTIVISTES a été lancé officiellement en novembre 2015 pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. AfricTivistes vise à renforcer la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’Homme par le biais des technologies de l’information et de la communication.

 

Nadège Koffi

 

 

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