Le DG de l’ANAC, Silué SINALY dresse le bilan de ses 10 années d’exercice, face aux Directeurs de Publications de Côte d’Ivoire

Le DG de l’ANAC, Silué SINALY dresse le bilan de ses 10 années d’exercice, face aux Directeurs de Publications de Côte d’Ivoire

Le Directeur Général de l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), Silué SINALY, a dressé le mardi 07 septembre 2021 à Abidjan (Côte d’Ivoire-Afrique de l’Ouest), le bilan de ses 10 années d’exercice à la tête de l’Institution, face aux Directeurs de Publications de Côte d’Ivoire.

C’est au cours de la 13ème édition de la tribune « L’INVITE DU FORUM DES DIRECTEURS DE PUBLICATION DE CÔTE D’IVOIRE », tenue à l’Hôtel Radisson Blu de Port-Bouët (Abidjan-Aéroport), qui est initiée par le Forum des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (FORDCI).

 

Cette opportunité donnée par le FORDCI, a été l’occasion pour le DG de l’ANAC de notamment donner les missions de réglementation, de surveillance et de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile de ladite Institution.

 

Selon M. SINALY, l’ANAC a enregistré de nombreux acquis dont les plus éloquents restent l’obtention du taux de conformité aux normes de sécurité de l’OACI de 42% en 2011 à 64% en 2015, et 82% en 2019. Et la certification américaine TSA de l’aéroport d’Abidjan en 2015. Un agrément renouvelé deux ans plus tard par les autorités américaines. « Depuis 2012, l’ANAC a déroulé un programme de modernisation qui a véritablement transformé notre aviation civile. Grâce à un personnel qualifié et motivé, nous sommes une aviation civile performante, rigoureuse et respectée dans la sous-région », a déclaré le Directeur Général de l’ANAC.

En effet, toutes ces avancées traduisent le niveau jugé satisfaisant de sécurité et de sureté de l’Aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et lui permet d’effectuer des vols directs vers des destinations internationales, comme les Etats-Unis.

Pour le Président de la FORDCI, Charles Lambert Tra BI, de nombreux ivoiriens ne connaissent pas vraiment l’ANAC. « C’est dans cet objectif qu’il fallait mettre à la disposition des journalistes, ce cadre professionnel de recueil d’informations justes et fiables pour leur permettre de bien éclairer leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs sur les rôles et missions de cette institution indispensable au bon fonctionnement du transport aérien en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, pour les années à venir, l’ANAC entend continuer d’être une autorité d’aviation civile de référence en Afrique. Pour se faire, elle rêve aujourd’hui d’une classification en catégorie 1 FAA pour offrir le champ à la Compagnie nationale ivoirienne, d’effectuer les vols long courrier notamment les vols directs vers les États-Unis, afin de faire de l’Aéroport d’Abidjan, un Hub du transport aérien dans la sous-région, avec à la clé l’extension de l’aérogare pour atteindre 5 millions de passagers.

Notons que « L’INVITE DU FORUM DES DIRECTEURS DE PUBLICATION DE CÔTE D’IVOIRE », se veut une tribune d’expression et d’échanges entre une autorité et les hommes de médias. L’objectif est d’informer l’opinion publique sur la gestion et l’évolution des affaires administratives de la Côte d’ivoire.

Rappelons que l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) est une Organisation Aéronautique Nationale, filiale du Ministère des Transports en Côte d’Ivoire. Il s’agit de l’Organe compétent en matière de politique aéronautique et de surveillance de l’aviation civile ivoirienne. Elle veille à ce que l’aviation civile ivoirienne bénéficie d’un niveau de sécurité élevé et suive un développement durable. C’est un Etablissement Public à Compétence Nationale, doté d’une autonomie technique et de gestion, qui a été créé par l’État ivoirien par la loi 0021/2005 du 11 mars 2005. Cette création a répondu à une double préoccupation : d’abord au souci du Gouvernement ivoirien de mettre son aviation civile au standard de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui préconise la cession de la gestion de l’aviation civile à des organismes autonomes à l’image de ce qui se fait déjà dans plusieurs pays environnants, puis à l’inscription de la Côte d’Ivoire sur la liste noire de l’Union Européenne (UE), en reprenant à son compte les observations de l’OACI.

  

 

                                                                Nadège Koffi

 

Commentaires

Commentaires

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com