Des opérateurs économiques instruits sur les procédures et la réduction des risques financiers dans le Secteur de Transport maritime à Abidjan

Des opérateurs économiques instruits sur les procédures et la réduction des risques financiers dans le Secteur de Transport maritime à Abidjan

Des opérateurs économiques ont été instruits ce mardi 24 septembre 2019 à la Maison de l’Entreprise au Plateau (Abidjan-Côte d’Ivoire), sur les procédures et la réduction des risques financiers dans le Secteur de Transport maritime, afin de leur permettre une maîtrise de l’utilisation et la rédaction des documents afférents.

Cet atelier de formation co-organisé par la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), la Direction Générale des Douanes ivoiriennes et l’Observatoire de la Célérité des Opérations de Dédouanement (OCOD), avec pour thème : « LES DOCUMENTS DE TRANSPORT MARITIME », s’est tenu en présence du Représentant du Directeur Exécutif de la CGECI, M. Félix YENAN, Directeur des Commissions Études et Prospective de la CGECI et du Président de l’OCOD, M. Vallasiné DIARRASSOUBA.

Au nom du Directeur Exécutif de la CGECI, M. YENAN, lors de la cérémonie d’ouverture s’est félicité, du Partenariat tissé entre la CGECI et l’OCOD, qui se traduit par l’initiation de cette activité et invité les participants à profiter au maximum des conclusions de cet atelier pour atteindre les objectifs fixés par cette activité.

Quant à M. DIARRASSOUBA, il a remercié la CGECI d’avoir accepté spontanément d’associer son image à cette activité et espère que cet atelier marquera le début d’une longue et fructueuse collaboration au bénéfice des Entreprises ivoiriennes impliquées dans l’Import et l’Export, ce qui permettrait de rapprocher l’Administration du Secteur Privé. « Le Présent atelier entend éclairer les Opérateurs économiques en traitant des thèmes spécifiques qui impactent au quotidien vos activités et dont la maîtrise permet de garantir la célérité des procédures et de réduire les risques financiers », a-t-il déclaré. Ajoutant que le volume du Commerce maritime mondial qui ne cesse d’augmenter, avoisinera les 11 milliards de tonnes à la fin de l’année 2019. « Dans le même temps, les coûts fluctuent en fonction de certaines situations et les opérations d’expédition et de livraison des marchandises sont de plus en plus complexes », a-t-il révélé.

En effet, cet atelier animé par l’ancien Secrétaire Général de la Fédération Maritime de Côte d’Ivoire (FEDERMAR), Jean-Michel Sikorotien SILUE et le Commissaire Mamadou DOSSO, Président de l’Union des Consignataires et Armateurs de Côte d’Ivoire (UCACI), a permis aux participants entre autres, de connaître l’évolution des conteneurs, qui a débuté par les bateaux à rames et aujourd’hui au porte-conteneurs, ainsi que les Transports maritimes qui sont composés de trois éléments importants, que sont les Acteurs du Transport maritime, le Navire et l’Exploitation du navire. Au niveau des Acteurs du Transport maritime, deux éléments importants pour le Transport maritime, le Navire et les Marchandises.

En ce qui concerne les documents maritimes, les experts ont défini le document comme un renseignement écrit servant de preuve ou d’information ; un instrument servant à assurer la traçabilité d’une preuve ou d’une information. Citant comme document dans le Transport maritime, le Connaissement qui a un caractère contractuel né au XVIème siècle à Burgos (Espagne) et la lettre de Transport maritime ou Sea Way Bill qui est un document de transport non négociable qui permet de livrer automatiquement la marchandise au destinataire nommément désigné au départ. Il est une preuve du contrat de transport et un reçu pour embarquement de la marchandise. L’on cite entre autres comme documents, le Schedule, le Booking Note, l’EIR, l’avis d’arrivée, la demande d’entrée de navire, le VGM et la clearance.

Notons que les transports maritimes couvrent particulièrement le transport de marchandises volumineuses, lourdes, de grandes quantités et d’importantes valeurs. Avec l’essor des échanges commerciaux internationaux, le souci de simplification et de rapidité de plus en plus grand dans la gestion du fret maritime, l’on évalue le coût du traitement des documents de transport maritime entre 7 et 10% du coût total. Ajouté à ce constat, le phénomène de la fraude (presque généralisée) sur les documents maritimes dans leur ensemble, à savoir les documents traditionnels émis sur support papier (connaissement) ainsi que les messages électronique, c’est-à-dire au moyen de l’Échange de Données Informatisées (E.D.I), les participants se sont réjouis de toutes les informations reçues afin de leur permettre une meilleure appropriation. Il faut aussi souligné que parmi les dix premiers ports dans le monde, sept viennent de l’Asie et les trois autres de l’Europe.

 

Nadège Koffi

 

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