20ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI/ Le Maroc entre modernité et ouverture avec le continent africain et le reste du monde

20ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI/ Le Maroc entre modernité et ouverture avec le continent africain et le reste du monde

Comme chaque 30 juillet de chaque année, le Maroc célèbre la Fête du Trône. Un événement national qui est célébré, entrecoupé de plusieurs cérémonies officielles et populaires partout sur le continent où il y a une représentativité marocaine, et également c’est l’anniversaire de l’intronisation du roi et son allégeance officielle, le Roi Mohammed VI.

 

 

 

20 années de service au peuple marocain et à l’Afrique

Le Maroc, autrefois empire chérifien, est un État unitaire régionalisé situé en Afrique du Nord. Sa population est près de 34 millions d’habitants (recensement de 2014) et sa superficie de 446.550 km216 (47,51 hab/km2), ou de 710 850 km2 en incluant le Sahara occidental. Bientôt 20 années qu’est à la tête de ce Royaume, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a impulsé au pays, modernité et ouverture avec le continent africain.

Les 20 années de règne du Roi Mohammed VI, ont révélé un Maroc créatif et ambitieux sur les plans Politique, Économique, Social et Culturel.

Sur les champs politique et économique, le Maroc sous l’ère du Roi Mohammed VI, a réaffirmé sa dimension africaine, illustrant sa volonté de ne pas se laisser enfermer dans un univers exclusivement arabe.

En effet, la réintégration du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA) le 30 janvier 2017, ainsi que l’accord de principe de son adhésion à la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) les 5 et 6 juin 2017 au 51ème Sommet de la CEDEAO à Monrovia, sont deux grandes réussites diplomatiques pour le royaume. Elles ont été longuement préparées par les divers volets de la diplomatie marocaine qui combine diplomatie des voyages et du portefeuille, influence religieuse, accords de sécurité et coopération militaire, et surtout diplomatie économique avec les pays africains. Elles témoignent du retour de l’un des fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963 qui l’avait quitté en 1984. Cette volonté du Roi Mohammed VI, à s’ouvrir avec le peuple africain, peuple dont il veut un développement à tous les niveaux.

 

Parlant du domaine économique, l’on ne saurait affirmer la vision que s’est assigné le Maroc, sous l’ère du Roi Mohammed VI.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI accorde un intérêt particulier au développement rapide des autoroutes, de façon à relier un nombre toujours plus grand de villes et d’agglomérations au réseau autoroutier national. En l’espace de deux décennies, cette politique a montré toute son efficacité, 60% de la population étant aujourd’hui directement reliée au réseau autoroutier. Toutes les villes de plus de 400.000 habitants sont ainsi reliées au réseau autoroutier. Avec plus de 1.800 km, le Maroc compte l’un des plus longs réseaux d’autoroutes en Afrique, en plus d’un de plus de 1.600 km de voies express gratuites.

Sur des décisions royales, la politique d’extension du réseau autoroutier et d’amélioration urbaine et interurbaine ne pouvait pas faire l’impasse de la construction des Tunnels.

En juin 2010, l’ouverture du Tunnel Marrakech-Agadir a signé la réalisation du premier Tunnel autoroutier du Maroc. Cette infrastructure construite selon les normes européennes de sécurité a été réalisée sur deux voies longues de 500 m, sur une hauteur de 7 m, permettant d’effectuer le trajet Marrakech et Agadir en deux heures.

Au niveau urbain, on peut citer le Tunnel des Oudayas à Rabat, qui a largement contribué à fluidifier la circulation entre les villes de Rabat et Salé, ainsi que les Tunnels de la ville de Tanger. En juillet 2016, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a inauguré le Pont à Haubans de Rabat, l’un des plus beaux en Afrique et qui fait partie de l’autoroute de contournement de la capitale administrative. Baptisé Pont Mohammed VI, cet ouvrage avec des caractéristiques de 950 m, ses deux pylônes de 200 m de hauteur et son tablier large de plus de 30 m est l’un des plus long Pont en Afrique. Nous avons aussi comme réalisation, le Viaduc d’El Hachef, entre Asillah et Tanger, long de 3,5 km.

Par ailleurs, les années 2017 et 2018 ont été marquées par la réalisation d’un système d’observation de la terre depuis l’espace, en mettant en orbite, successivement les satellites « Mohammed VI-A et Mohammed VI-B ». A la pointe de la technologie, les deux satellites sont complémentaires et permettent d’assurer une couverture plus rapide des zones d’intérêts. Ils serviront notamment à une large palette des activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, en passant par le suivi des activités agricoles, la prévention et la gestion des catastrophes naturelles, le suivi des transformations environnementales et de la désertification, la surveillance des frontières et du littoral.

Continuant sur le volet des Infrastructures réalisées sous l’ère Mohammed VI, l’on cite l’inauguration le 15 novembre 2018 à Tanger, marquée par la présence du Président de la République de France, Emmanuel MACRON, du Train à Grande Vitesse (TGV) Casablanca « Al Boraq », l’un des plus marquant de cette année puisqu’il s’agit d’une première au Maghreb et en Afrique. Le TGV Al Boraq réduit de plus de la moitié, la durée du voyage entre les deux métropoles économiques et doublera le nombre de passagers à plus de 6 millions dès la 3ème année d’exploitation, tout en renforçant la sécurité routière et la protection de l’environnement. Cette ligne ferroviaire est le premier maillon du Projet marocain de Ligne à Grande Vitesse (LGV) visant à doter le pays à l’horizon 2030 de 1.500 km de lignes ferroviaires à grande vitesse.

Nous ne pouvons ne pas citer l’une des plus récentes actions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a inauguré le 28 juin 2019 le Port de Tanger Med 2, une réalisation qui a coûté environ 14 milliards de dirhams, soit plus de 8.100 millions d’euros ont été investis, dont 4.900 millions d’euros par les Opérateurs Privés. Démarré en mai 2010, le Port de Tanger Med 2 constitue la troisième phase de développement du complexe portuaire Tanger Med et ce aux côtés du Port de Tanger Med 1 et du Port de Passagers et Rouliers. Ce nouveau Port comporte deux nouveaux terminaux à conteneurs d’une capacité additionnelle de 6 millions de conteneurs EVP, le projetant à le positionner comme un Hub de référence en Afrique et dans le monde, pour les Flux logistiques et le Commerce international, disposant dorénavant d’une capacité de 9 millions de containers. Le leader mondial MAERSK APM développera au Port de Tanger Med 2, le terminal à conteneurs TC4 dans le cadre d’un contrat de concession. Il s’agira du deuxième terminal opéré par le leader mondial au complexe portuaire. Le terminal intègre les dernières générations d’équipement ultra-moderne de mouvement de conteneurs. Grâce à ce Port, le Maroc est passé de la 83ème place à la 17ème place mondiale dans le classement de la connectivité maritime (indice CNUCED). Il est connecté à 186 ports mondiaux, offrant des capacités de traitement de 9 millions de conteneurs, transit de 7 millions de passagers et 700.000 camions TIR, et l’export d’un million de véhicules. Pour ce qui est des trafics conteneurs échangés avec l’Afrique de l’Ouest, le Port Tanger Med échange jusqu’à 40%, notamment dans 125.000 EVP, avec Tanger Med et la Côte d’Ivoire (dont le Port en Afrique de l’ouest est l’un des plus grands).

Tanger Med poursuivra la dynamique engagée grâce à un nouveau Programme d’investissement de 9 milliards de dirhams. Ce Programme inclut des Projets permettant l’extension des capacités de traitements portuaires et l’aménagement de nouvelles zones de facilitations pour les flux fret. Notons que la région du Nord du Royaume chérifien connaîtra une nouvelle dynamique et accélération de croissance grâce au nouveau Projet ambitieux de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, dont le développement se fera en parfaite synergie avec les Projets portuaires et logistiques de Tanger Med.

Grâce à ce joyau portuaire, le Maroc se hisse comme l’un des pays sur le continent africain, avec une économie riche basée sur divers Secteurs d’Activités.

Sur le plan social, la vision modernisatrice du Roi Mohammed VI, s’avère donc être d’autant plus décisive dans l’évolution du pays, sur la question de la Moudawana. C’est fort de son incontestable légitimité spirituelle, que le Roi Mohammed VI, parvient malgré ces forces contraires, à faire avancer le Maroc vers la modernité.

Ouvert bien évidemment au reste du continent africain, la politique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’intensifiera avec plusieurs pays du continent africain entre autres, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, etc qui verront un appui matériel, financier, technique et une orientation pour leur développement vers l’émergence.

Une vision de tolérance et de dialogue religieux

 

Le Maroc est partie à plusieurs Instruments Internationaux des Droits de l’Homme, du Droit des Migrants et du Droit International des Réfugiés. Il a été parmi les premiers pays à adhérer à la prise de conscience internationale aux questions de la migration, en ratifiant en 1993, la Convention Internationale sur la Protection des Droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, dont il a été également promoteur.

Au niveau national, l’on peut citer entre autres, la politique nationale d’immigration et d’asile dont s’est doté le Maroc depuis 2013, fondée sur une approche humaniste, conforme aux engagements internationaux du Maroc et respectueuse des droits des immigrés. En 2014, une stratégie nationale d’immigration et d’asile basée sur l’intégration socio-économique des immigrés a été adoptée.

Au niveau continental, la désignation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant que leader panafricain sur la question de la migration, érige le royaume chérifien en défenseur actif et engagé des intérêts africains aussi bien au niveau régional qu’international.

En effet, du 01 au 02 mai 2018 à Marrakech, la 5ème Conférence Ministérielle du Dialogue Euro-Africain sur la migration et le développement, qui a été couronnée par l’adoption de la Déclaration et du Plan d’action de Marrakech. Aussi, du 10 au 11 décembre 2018 à Marrakech, la Conférence Intergouvernementale pour l’adoption du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui a été adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 19 décembre 2018, par 152 voix pour cinq voix (États-Unis, Hongrie, République Tchèque, Pologne et Israël), et 12 abstentions.

S’agissant de la diplomatie religieuse impulsée par le Roi Mohammed VI, promouvant l’islam du milieu, qui constitue incontestablement une digue face aux extrémismes et à l’islam politique. L’une des forces de Sa Majesté Mohammed VI, c’est qu’il est commandeur des croyants. Cela ajoute à sa légitimité politique, une légitimité religieuse d’autant plus essentielle en terre d’islam. Sa vision est fort heureusement celle d’un islam modéré et il refuse les lectures radicales de la religion de son peuple, lecture qui aujourd’hui font tant de mal dans le monde entier. L’Institut Mohammed VI de formation des imams, inauguré en mars 2014 à Rabat, caractérise aujourd’hui sans doute le mieux l’engagement doctrinal de la personne du Roi en faveur de cet « islam du juste milieu », contre la propagation d’un « islam radical ».

Le Maroc demeure une terre d’accueil, d’hospitalité, d’ouverture et de cohabitation et un pays pacifique qui œuvre à promouvoir la culture de paix. Il constitue également, un carrefour des religions monothéistes (Islam, Judaïsme et Christianisme).

Sous le règne des Souverains Alaouites, l’esprit d’ouverture, de fraternité, de tolérance et de paix a toujours été cultivé. A rappeler dans ce sens, les efforts déployés par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, en faveur de la paix au Proche Orient et du dialogue entre les religions monothéistes. A cet effet, il a été le premier Chef d’État d’un pays musulman à recevoir le Pape Jean-Paul II à Casablanca en 1985.

Trente-quatre années plus tard, sous l’ère du Roi  Mohammed VI, le Maroc, le Pape François se rend au Maroc les 30 et 31 mars 2019 à Rabat. Une visite qui s’est annoncée historique, 34 ans après celle du Pape Jean-Paul II. Une rencontre placée sous le sceau du « Dialogue Interreligieux », une visite à l’invitation du Roi Mohammed VI, centrée sur le dialogue avec l’islam et la problématique des migrations, deux priorités de son pontificat.

Cette ouverture de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, continuera avec des Partenaires privilégiés Internationaux que sont les États-Unis et l’Europe, qui s’appuieront sur le Maroc pour lutter contre le terrorisme international qu’il démantèle régulièrement par l’efficacité de ses services de renseignements.  Avec l’importance que Sa Majesté le Roi Mohammed VI accorde à la Coopération Sud-Sud, le Maroc est la nouvelle puissance émergence du monde.

Nous pouvons affirmer que ce sont 20 années de service au peuple marocain, africain et à une ouverture avec le reste du monde sous l’ère de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est pour toutes ces raisons, que chaque pays va au jour du 30 juillet 2019, célébrer avec faste et joie, l’anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a su rassembler le continent africain par sa vision pour le développement du continent africain.

Notons que cette fête du Trône, aura lieu le 30 juillet 2019, partout sur le continent africain, mais aussi à Abidjan (Côte d’Ivoire-Afrique de l’Ouest), et réunira la communauté marocaine sous le territoire ivoirien et les Partenaires du Maroc. Une initiative de SEM, Abdelmalek KETTANI, Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, qui a su depuis sa prise de fonction depuis Novembre 2016 en tant qu’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, intensifier la Coopération Sud-Sud et la vision du Roi Mohammed VI, pour les pays du continent africain.

 

Nadège Koffi

 

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