L’excédent de la balance commerciale de la Côte d’Ivoire fortement effrité en 2018 selon un rapport de la structure BLOOMFIELD Investment Corporation

L’excédent de la balance commerciale de la Côte d’Ivoire fortement effrité en 2018 selon un rapport de la structure BLOOMFIELD Investment Corporation

Le département BLOOMFIELD Intelligence a publié ce jeudi 18 avril 2019 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan (Côte d’Ivoire), son rapport risque pays 2019, qui explique que l’excédent de la balance commerciale de la Côte d’Ivoire s’est fortement effrité en 2018, reculant de 74% par rapport à 2017, reflétant une augmentation des importations (+9,2%) conjuguée à une contraction des exportations.

Cette annonce faite lors d’une Conférence-Débat dénommée « Conférence-Débat Risque Pays », initiée depuis plus de trois années par la structure BLOOMFIELD Investment Corporation, permet d’établir une cartographie du risque pays de la Côte d’Ivoire, mettant en relief ses atouts, ses opportunités et faiblesses afin d’éclairer au mieux les décisions d’investissement et de politiques de développement.

Selon son Président Directeur Général (PDG), Stanilas ZEZE, la Côte d’Ivoire, première économie de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA), s’érige en plateforme de transit en faveur de plusieurs pays enclavés de la sous-région, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Toutefois, les principaux facteurs de risque sont entre autres, l’excédent de la balance commerciale de la Côte d’Ivoire s’est fortement effrité en 2018, reculant de 74% par rapport à 2017, reflétant une augmentation des importations (+9,2%) conjuguée à une contraction des exportations, la vulnérabilité face aux effets du changement climatique qui augure sur la qualité de vie de sa population et la santé future de son économie. Ajoutant que la conjoncture politique actuelle, avec des tensions entre et à l’intérieur des principaux partis, fragilise également l’environnement sociopolitique, ce qui est de nature à inquiéter quelque peu le Secteur Privé et les Partenaires.

Ce rapport d’environ une trentaine de pages montre que la structure du Produit Intérieur Brut (PIB), n’a pas significativement changé entre 2013 et 2017. Elle est dominée par le Secteur Tertiaire dont la part s’élève à 42,4% en 2017, suivi du Secteur Secondaire, avec 24,7% et du Secteur Primaire qui enregistre 21,6%.

Concernant les principaux facteurs positifs du rapport, l’on note entre autres, que la Côte d’Ivoire poursuit ses réformes en matière d’Environnement des Affaires, ce qui lui a permis de progresser dans le classement Doing Business 2019 où elle figure parmi le Top 10 des pays les plus réformateurs ; des initiatives sont en cours pour l’amélioration de l’accès au financement des PME à la fois sur le plan national (Programme Champion, Ligne de Crédit spécifique) et au niveau régional (BRVM Elite Lounge, Dispositif de soutien aux PME/PMI de l’UEMOA).

Des panels animés par des personnalités du pays ont permis de plancher sur des thématiques : « TRANSFORMATION DE L’ENVIRONNEMENT SOCIOPOLITIQUE ET SON IMPACT SUR LE CLIMAT DES AFFAIRES ; BILAN MACROÉCONOMIQUE DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES ET LA DISTRIBUTION DES RICHESSES ; LA CÔTE D’IVOIRE FACE AUX DÉFIS SÉCURITAIRES INTÉRIEURES ET EXTÉRIEURS et L’ÉVOLUTION SOCIALE ET LE DÉVELOPPEMENT DE LA CLASSE MOYENNE ».

Notons que les Conférences-Débats  Risque Pays est un concept introduit par BLOOMFIELD Investment, pour donner une perspective africaine de l’interprétation du risque des pays africains. Depuis trois années, cette Conférence-Débat tenue à Abidjan, entend toucher tous les pays de l’UEMOA dans les années à venir.

Rappelons que  l’objectif de BLOOMFIELD INVESTMENT CORPORATION est de répondre aux attentes des marchés financiers et des banques en Afrique. Elle propose un système de notation du risque de crédit des emprunteurs et des émetteurs de titres obligataires. Les notes attribuées par Bloomfield Investment Corporation traduisent le risque de défaillance des Entreprises, Banques, Institutions publiques ou Pays qui lèvent des fonds sur le marché ou auprès des banques. Elles permettent ainsi une hiérarchisation des emprunteurs en fonction de leur risque de crédit, qui est essentielle en vue de déterminer les marges d’intérêt ou prime de risque appliquées par les prêteurs, qu’il s’agisse de banques ou d’investisseurs obligataires. L’approche de Bloomfield Investment Corporation répond donc aux préoccupations des investisseurs sur les marchés obligataires ainsi que des Institutions financières.

 

Nadège Koffi

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