3ème EDITION DU SIETTA/ LA CÔTE D’IVOIRE VEUT FAIRE DE LA TRANSFORMATION DE L’ANACARDE SA PRIORITÉ

3ème EDITION DU SIETTA/ LA CÔTE D’IVOIRE VEUT FAIRE DE LA TRANSFORMATION DE L’ANACARDE SA PRIORITÉ

Le Lancement officiel de la 3ème édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA) dont le thème est «TRANSFORMATION DE L’ANACARDE, UNE MINE D’OPPORTUNITES POUR L’AUTONOMISATION DE LA JEUNESSE AFRICAINE », s’est tenue ce jeudi 7 juin 2018 à Abidjan (SEEN Hôtel), en présence du Représentant du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, des Partenaires au Développement et de nombreuses personnalités.

Selon le Président du Conseil du coton et de l’anacarde, Monsieur Bamba MAMADOU, l’industrie de l’anacarde révèle que la production ivoirienne en 2017 est de 711 mille tonnes. « Pour cette production de 711 mille tonnes, la transformation devrait générer plus 100 mille emplois », a-t-il annoncé. Pourtant, a-t-il reconnu, à ce jour le taux de transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire est moins de 10%. A l’en croire, c’est au vu de cette faiblesse que le gouvernement a décidé de faire en sorte que le taux de transformation puisse atteindre 50% en 2020.

Quant au Ministre du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, assurant l’intérim du Ministre de l’Industrie et des mines, Souleymane DIARRASSOUBA, l’Etat a pris des mesures incitatives pour booster la transformation. Il s’agit de la mise en place du fonds de soutien à la transformation estimé à 4 milliards de FCFA. Dans cette optique, a-t-il révélé, que l’Etat accorde 400 FCFA pour chaque kilogramme d’amande blanche. Il a aussi souligné la facilitation de l’accès aux noix pour les entreprises de transformation implantées en Côte d’Ivoire. « Les exportateurs doivent justifier d’avoir vendu 15% de leur production aux transformateurs locaux avant de pouvoir renouveler leur agrément », a informé Monsieur le Ministre pour corroborer ses propos. Poursuivant, il a cité entre autres mesures incitatives, la promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde. C’est aussi dans cette logique, a-t-il indiqué que le SIETTA a été institué en 2014.

Pour le Directeur Général du Conseil du coton et de l’anacarde, Adama COULIBALY, il a rappelé les résultats obtenus grâce aux initiatives prises par l’Etat de Côte d’Ivoire, même si beaucoup reste à faire. « La Côte d’Ivoire a augmenté sa capacité de transformation de l’anacarde pour atteindre 119 mille tonnes à fin 2017 contre 70 mille tonnes en 2012. D’ici 2019, avec les actions qui sont menées, nous allons pourvoir transformer 200 mille tonnes », a-t-il promis.

Selon Monsieur COULIBALY, il existe 31 dossiers d’investisseurs qui veulent s’engager dans la transformation. Si ceux-ci traduisent leur volonté en acte, a-t-il dit, le pays pourra atteindre ses objectifs.

Après les éditions de 2014 et 2016, la troisième édition du SIETTA qui se tiendra du 8 au 10 novembre 2018 au Palais de la Culture de Treichville verra encore la participation des équipementiers, des Experts nationaux et internationaux intervenant dans la transformation de l’anacarde. Elle offrira à l’ensemble des acteurs de la filière cajou, une plateforme de rencontres, d’échanges et de partage d’expériences sur les problématiques liés à la production et à la transformation du cajou.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou avec une production de 711 mille tonnes en 2017. Pour la campagne 2018, c’est une production de 750 mille tonnes qui est attendue.

 

Ahua K/Nadège Koffi

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