LES TRANSACTIONS BOURSIERES ONT PROGRESSE DE 14,1% EN 2017, ATTEIGNANT 1,6 MILLIARD $, MALGRÉ UN CONTEXTE POLITIQUE SENSIBLE AU KENYA

LES TRANSACTIONS BOURSIERES ONT PROGRESSE DE 14,1% EN 2017, ATTEIGNANT 1,6 MILLIARD $, MALGRÉ UN CONTEXTE POLITIQUE SENSIBLE AU KENYA

Les transactions effectuées sur les actions des sociétés cotées sur le Nairobi Securities Exchange ont progressé de 14,1% en 2017, atteignant l’équivalent de 1,64 milliard $.

Cette performance survient, alors que la période a été marquée par une élection présidentielle à risque, émaillée de plusieurs incidents.

Les principaux indices de cette place boursière ont ainsi progressé. A titre d’exemple, la valeur du NASI (Nairobi All Share Index), l’indice qui regroupe l’ensemble des sociétés qui y sont cotées, s’est amélioré de 28,4% sur 2017. 4 sociétés du top 5 dont les capitalisations boursières ont le plus augmenté, sont des banques.

On retrouve ainsi par ordre, Diamond Trust Bank, Kenya Commercial Bank Group, Equity Group et Co-operative Bank (cinquième), dont les valeurs boursières ont progressé respectivement de 62,7%, 48,7%, 32,5% et 21,2%. Safaricom, l’opérateur de téléphonie leader de ce marché, est quatrième avec une plus-value de 39,7% sur ses actions.

Un autre point notable des activités sur le marché financier kényan en 2017 est celui de la participation des investisseurs étrangers. Sur la période, ils sont ressortis vendeurs nets (différence entre les acquisitions et les cessions) de 88,48 millions $, contre une position investisseurs nets de 86,9 millions $ à la fin 2016.

Le marché a affiché une moyenne de rendement de dividende (gain des investisseurs) annuel de 3,9%. Ce rendement est supérieur à la moyenne des 8 dernières années (3,7%), mais il en baisse comparé à son niveau de mars 2017 (6,8%). Cela pourrait, selon les analystes, expliquer la réserve des investisseurs internationaux.

L’actualité à suivre sera celle des résultats annuels des sociétés cotées au Kenya. La bonne nouvelle à ce stade, c’est que seulement 7 entreprises ont émis des avertissements sur leurs bénéfices nets annuels, contre 11 en 2016. Le secteur bancaire est aussi largement présent dans ces prévisions négatives sur la rentabilité. Globalement la limitation légale des taux d’intérêts est la principale justification donnée à cette situation.

 

AN

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